Photo: ​​© the Jane Goodall Institute/By Derek Bryceson

En 1944, Jane Goodall, alors âgée de dix ans, tombe amoureuse de la nature. À l’aise dans les arbres et passionnée par les contes de Jane et Tarzan, la femme qui allait faire voler en éclats les croyances ancestrales de l’humanité sur le règne animal rève de son avenir. 

Si ses rêves étaient purs, ils étaient loin d’être évidents. Jane voulait aller en Afrique, vivre avec des animaux sauvages et écrire des livres à leur sujet. C’était il y a près de 80 ans, le monde était en guerre, et sa vision s’écartait brusquement de la voie qui semblait être tracée devant elle. 

“Tout le monde se moquait de moi. Nous avions très peu d’argent, personne ne faisait ça, et je n’étais qu’une fille. Ils disaient : ‘Rêve de quelque chose que tu peux réaliser’. Mais pas ma mère: ‘Si tu veux faire quelque chose comme ça, tu devras travailler très dur, profiter de chaque opportunité, et si tu n’abandonnes pas, avec un peu de chance tu y arriveras'”, explique avec un sourire le Dr Jane Goodall, fondatrice de l’Institut Jane Goodall (JGI) et messager de la paix des Nations unies.

Photo: © the Jane Goodall Institute/By Jane Goodall 

Jane n’a pas seulement trouvé sa voie, Cette défenseuse de lJane n’a pas seulement trouvé sa voie. Cette défenseuse de l’environnement mondialement reconnue a ouvert la voie, changé notre façon de voir les animaux et inspiré des millions de personnes par ses efforts inlassables pour protéger notre planète et toutes les espèces qui y vivent.

Chance ou destin, Jane réalise son rêve à 23 ans lorsqu’elle rencontre le Dr Louis Leakey, paléoanthropologue kenyan et britannique. C’est Louis qui, trois ans plus tard, envoie Jane au parc national de Gombe Stream, en Tanzanie, pour étudier les chimpanzés sauvages. Le fait que Jane n’ait pas suivi de parcours universitaire était un avantage pour elle: selon Louis, cela lui permettrait de mener le projet avec un esprit ouvert et impartial.

C’est au cours des premiers mois qu’elle a passés à suivre et à observer la population de chimpanzés dans le parc que Jane a rencontré un autre être qui allait se révéler extrêmement influent. Lorsque celui qu’elle avait appelait David “Barbe Grise”, le premier chimpanzé à accepter sa présence, a fabriqué et utilisé des outils pour attraper des termites, tout a commencé à changer – doucement.

Photo: © Michael Neugebauer

“Les premières critiques [de mon travail] concernaient le fait de donner des noms aux chimpanzés et de parler de leur personnalité, de leur esprit et de leurs émotions. Cela remettait en cause la vision obtue au sujet des animaux à l’époque. L’utilisation d’outils par des animaux était quelque chose que la science refusait de croire.” 

Malgré les réticences de la communauté scientifique et les difficultés qu’elle rencontre pour partager ses découvertes, Jane ne perd jamais espoir et défend farouchement ce qu’elle sait être la vérité.
 
“Je n’avais jamais voulu être une scientifique (même si je suis très heureuse d’avoir obtenu mon doctorat). Je savais simplement que les professeurs avaient tort. Le temps passé avec mon chien Rusty m’avait appris que nous, les humains, n’étions pas les seuls êtres de la planète à avoir une personnalité, un esprit et des émotions. Que nous faisons partie du reste du règne animal et que nous n’en sommes pas séparés. Un à un, au fil des années, presque tout ce que l’on pensait à une époque nous rendre uniques [en tant qu’espèce] s’est avéré inexact.” 

Ses observations révolutionnaires ont toutefois incité National Geographic à financer son travail et à envoyer le réalisateur néerlandais Hugo van Lawick sur place. Quelques années plus tard, Jane obtient son doctorat de l’université de Cambridge et poursuit son rêve africain pendant les vingt années suivantes. Mais le monde changeait et Jane réfléchissait à la manière dont elle pourrait avoir le plus d’impact.

En 1977, elle a créé le Jane Goodall Institute (JGI), une organisation destinée à poursuivre sa mission de soutien à la recherche, à l’éducation et à la conservation de la faune sauvage, et de promotion d’une action informée et empathique visant à améliorer l’environnement pour toutes les créatures vivantes de la planète.

Photo: ©Rajah Bose/Gonzaga University

“C’est durant une conférence en 1986 que j’ai appris que les forêts étaient détruites et que le nombre de chimpanzés diminuait. J’ai réalisé que tant de personnes en Afrique étaient si pauvres qu’elles détruisaient l’environnement pour survivre [en coupant des arbres pour gagner de l’argent avec le charbon de bois, ou en transformant les forêts en terres agricoles]. Cela m’a fait comprendre que je devais quitter Gombe et faire tout ce que je pouvais pour aider.” 

Cette prise de conscience a donné naissance à TACARE, le programme holistique de JGI visant à améliorer la vie des personnes en situation de pauvreté afin qu’elles deviennent des partenaires de la conservation. En 1994, Roots & Shoots est né, un programme de portée mondiale qui engage les jeunes dans des projets visant à protéger et à améliorer le monde. 

Au fil des années, Jane a fini par incarner ce que signifie ‘consacrer sa vie à une cause en laquelle on croit’ et elle nous rappelle que nous pouvons tous faire une différence. 

“Chacun d’entre nous a un impact au quotidien. En votant, en voyageant, en mangeant et en consommant. Nous devons tous réfléchir avant d’acheter un nouveau produit : cet objet est-il produit de manière durable ? A-t-il été produit dans le respect de la nature, des humains?” souligne Jane.

“Beauty Disrupted est partie prenante dans la vague actuelle d’entreprises qui y ont réfléchi et en ont tenu compte dans leur activité. J’ai été ravie d’apprendre que leurs savons et shampoings sont solides et sans plastique, qu’ils sont végétaliens et n’ont pas été testés sur les animaux, et qu’ils sont produits avec 100% d’énergie renouvelable.” ajoute-t-elle.

Ce n’est pas seulement l’éthique derrière les produits qui a retenu l’attention de Jane, c’est aussi leur qualité.

“Lorsque j’ai ouvert la boîte en carton recyclé certifié FSC, j’ai tout de suite été captivée par le délicat parfum des fleurs, me transportant, l’espace d’un instant, dans la nature où je suis le plus heureuse. Et enfin, les produits eux-mêmes étaient merveilleux à utiliser.”

La première expérience de Jane avec les produits de Beauty Disrupted a été par la collection Amazonian Amour. Chaque produit de beauté solide de cette collection offre des notes de jasmin, de fleur d’oranger, de fleur de frangipanier et de vanille, et vous emmène dans un voyage aromatique dans la jungle. Au moins 10% des bénéfices des ventes mondiales de cette collection sont reversés au Jane Goodall Institute France.
    
Jane galvanise les gens pour le meilleur depuis des décennies, voyageant 300 jours par an pour prononcer des discours, rencontrer des dirigeants mondiaux et des chefs d’entreprise afin de sensibiliser le public et de lutter pour la planète et ses animaux. Le COVID 19 a mis un terme à tout cela, clouant au sol cette grande voyageuse pendant deux ans et demi. Pendant cette période, elle n’a cependant jamais cessé sa mission.

“La pandémie m’a appris comment je pouvais atteindre des millions de personnes par vidéo, zoom, skype etc – et bien plus de personnes que lorsque je voyageais 300 jours par an.” 

La messagère de la paix de l’ONU continue d’avoir un impact quotidien sur les gens du monde entier et à une époque où les gens perdent espoir, elle nous rappelle que l’espoir passe d’abord par l’action. 

“Je vois l’humanité comme à l’embouchure d’un très long et très sombre tunnel. Juste au bout, une petite étoile brille – c’est l’espoir. Il ne sert à rien de rester assis à l’entrée du tunnel en espérant que l’étoile viendra bientôt à nous. Nous devons retrousser nos manches, grimper, ramper et contourner tous les obstacles qui se trouvent entre nous et l’étoile…”

Et que même le plus petit pas vers cette étoile peut avoir un impact. 

“N’oubliez pas que chaque jour que vous vivez, vous faites une différence, et vous pouvez choisir le type de différence que vous faites. Si des millions de personnes font ne serait-ce que de petits choix éthiques chaque jour, cela changera le monde.”

Photo: ©Vincent Calmel
Karyn Miller Writer

Karryn Miller is a native of Auckland, New Zealand, for whom “home” has also meant Tokyo, Hanoi, Mumbai, Seoul, and Washington, DC. As a hotel public relations consultant with a passion for travel, she has also published pieces in dozens of travel books, magazines, and newspapers around the world. Most recently, together with a global collective of mothers, she co-authored the book Mother Wild, and launched a series of wellness retreats. In 2021 Karryn relocated with her family to the second snowiest city in the world, Sapporo, on the island of Hokkaido in northern Japan.

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