Zoé Grospiron avec son longboard favori et sa tenue Roxy. @elise.laine

La surfeuse française Zoé Grospiron surfe sur une vague de succès qui a commencé seulement deux jours après qu’elle ait essayé un longboard pour la première fois. Bien que la surfeuse du team Roxy ait commencé à surfer à l’âge de 12 ans, ce n’est qu’à l’âge de 15 ans qu’elle est passée au longboard. 6 mois plus tard, elle se qualifie pour sa première compétition nationale, les Championnats de France, où elle se classe troisième. C’est le début d’une belle histoire d’amour.

Depuis ses premiers succès, la jeune femme de 23 ans est montée sur de nombreux podiums, a parcouru le monde pour exercer son sport de prédilection et, au début de l’année, Zoé et ses partenaires de l’équipe de France sont devenus champions du monde en remportant le ISA World Longboard Championship.

Zoé Grospiron dans son élément. @rudy.ortiz

Ayant grandi dans les Alpes françaises avec ses parents qui étaient des skieurs de renom, Zoé s’est retrouvée dans les montagnes avant même de savoir marcher. D’abord dans un porte-bébé, puis sur ses propres skis. Ces premières expériences dans la nature ont scellé son amour pour celle-ci. 

Lorsqu’elle a quitté sa ville natale d’Annecy pour Anglet, s’éloignant ainsi du ski de compétition, elle n’a jamais abandonné son désir d’être au contact des éléments. C’est ce qui l’a amenée à essayer le surf avec son beau-père et à fréquenter une école de surf. 

“Lorsque j’ai essayé le longboard pour la première fois, la glisse ressemblait à celle du ski. Je peux danser sur les vagues. Il y a plus de fluidité et de grâce qu’avec un shortboard”.

Danse sur les vagues au petit matin à Sayulita, Mexique. @domwstone

En mai, elle fait partie de l’équipe de France lors du championnat du monde de longboard de l’ISA au Salvador. La France remporte la médaille d’or, se hissant au sommet des 118 athlètes de 32 pays différents qui participaient à la compétition. C’était la première fois que Zoé faisait partie de l’équipe et elle était la benjamine de ce groupe soudé.

Zoé dansant sur les vagues lors du championnat du monde au Salvador. @isasurfing

“C’était un petit groupe, nous nous respectons et nous nous inspirons les uns les autres, ce qui nous a aidés à nous améliorer chaque jour de la compétition. Lorsque nous avons gagné, c’était incroyable et, bien sûr, nous le voulions tous, mais c’était bien plus que cela. C’était vraiment magique d’être là, au Salvador”. 

Elle a le même sens de la camaraderie avec ses collègues riders Roxy et occupe une place convoitée dans l’équipe Roxy depuis 2017. Zoé rayonne lorsqu’elle parle de sa deuxième famille et du respect mutuel qu’ils ont les uns pour les autres. L’athlète a rencontré sa plus grande inspiration, Kelia Moniz, grâce à Roxy et les deux jeunes femmes sont maintenant amies.

Zoé attend patiemment la vague parfaite. @riblanc

Zoé passe le plus de temps possible sur les vagues. Bien qu’elle soit la plupart du temps sur la route, la jeune femme de 23 ans est profondément ancrée dans la réalité et a cultivé une vision équilibrée de la vie et des routines afin de s’assurer de se libérer de toute anxiété et de toute pression inutile. 

“Être entourée de personnes que l’on aime et qui nous inspirent est très important et être connecté à la nature est la plus belle chose que l’on puisse faire dans la vie.” 

Peu importe où Zoé se trouve dans le monde, elle se connecte à la nature et surfe tous les jours si les conditions sont bonnes. “Même lorsque les conditions sont difficiles, je vais dans l’eau pour améliorer mon surf et faire de mon mieux pour comprendre l’océan et me sentir à l’aise ! C’est là que j’apprends le plus, en dehors de ma zone de confort. Ma mère m’a inscrite à une école de secourisme à Biarritz pendant deux ans pour apprendre l’océan, le lire, comprendre sa puissance et rester humble face à la nature”.  

“Pour moi, l’océan est synonyme de liberté et de puissance. On ne peut jamais contrôler l’océan, seulement le respecter.”

Zoé dans son élément. 6h du matin. @ceciliaphotographie

Cependant, au cours de ses voyages, elle a constaté que l’océan n’était pas respecté.

“Où que vous soyez dans le monde, vous tombez sur du plastique. C’est déchirant de voir ce qui arrive à nos océans, à notre terrain de jeu.” 

Pour minimiser son impact, Zoé emmène ” The Voyager” de Beauty Disrupted, des versions format voyage des produits les plus populaires de la marque.  

“Auparavant, j’utilisais du shampoing solide, mais je n’en étais pas satisfaite. Maintenant, avec les produits de Beauty Disrupted, mes cheveux sont sains, brillants et doux. Je peux aussi facilement les emporter avec moi lorsque je suis en déplacement et j’adore que les produits fonctionnent si bien dans des conditions extrêmes comme l’eau salée et sur les plages sous le soleil.”

Les produits primés de Beauty Disrupted sont disponibles en 3 collections : Alpine Glow, Ocean Magic et Amazonian Amour. L’entreprise reverse 20% de ses bénéfices à des organisations qui protègent la planète et luttent contre la crise climatique. @Beauty Disrupted

En plus de se connecter à la nature et de faire de son mieux pour minimiser son empreinte écologique, Zoé s’assure de prendre le temps de se connecter à elle-même grâce à des rituels de soins personnels. L’athlète croit également qu’il faut être actif de toutes les façons possibles et prendre plaisir à tout ce que l’on fait. Elle se rappelle toujours pourquoi elle fait ce qu’elle fait et la joie qu’elle tire du surf, et non le résultat d’une compétition.

La joie à l’état pur. @caitmiersphotography

Bien qu’elle se consacre à l’océan, elle poursuit en parallèle des études supérieures et prépare actuellement un master en management à l’EM Lyon. Le surf demeure néanmoins au premier plan.   

“Je vais surfer sur cette vague aussi longtemps et aussi loin que possible”, conclut Zoé.

Zoé prend une petite pause avant d’attraper la prochaine vague. @caitmiersphotography
Karyn Miller Writer

Karryn Miller est née à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Elle a vécu aux quatre coins du monde, entre Tokyo, Hanoï, Bombay, Séoul et Washington. En tant que consultante en relations publiques pour l’hôtellerie et passionnée par les voyages, Karryn a contribué à de nombreux livres de voyage, magazines et journaux dans le monde entier. Plus récemment, Karryn a co-signé le livre “Mother Wild“, en partenariat avec un collectif de mamans, et a animé plusieurs retraites bien-être. En 2021, Karryn s’est installée avec sa famille à Sapporo, deuxième ville la plus enneigée du monde, sur l’île d’Hokkaido, au nord du Japon.

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